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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 10:07

       Suite du premier article qui présentait le contexte : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-1.html   

 

     Il y a plusieurs façons de réaliser le bilan de 3 ans de la nouvelle municipalité. On peut prendre l'ordre chronologique ; il s'agit d'une méthode que j'ai employée au début  (un mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/07/nouvelle-majorite-a-sable-debuts-laborieux.html ;   6 mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/01/bilan-de-6-mois-de-municipalite-leudiere.html ; 16 mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/11/tout-va-tres-bien-madame-la-marquise.html ; etc...). Autre méthode : distinguer le positif et le négatif ; c'est trop compliqué et pas assez nuancé. On pourrait comparer ce qui a été fait par rapport au programme de 2020 ; il me semble que cela est surtout du ressort de la nouvelle municipalité qui sera toute contente d'enjoliver son action. Je vais donc tenter une approche thématique ce qui me permettra d'aborder des sujets que j'ai peu traités dans mes quelques 70 articles et, au contraire, de consacrer moins d'espace à certains thèmes qui ont fait l'actualité ou qui me tiennent à coeur comme le vélo ou la santé. 

 

     Commençons par ce qui conditionne tout le reste : l'exercice de la démocratie locale. C'est sans doute dans ce domaine que le déception est la plus grande : on nous promettait monts et merveilles et, finalement, on ne peut que constater une régression à tous les niveaux. 

 

     Dès le départ, cela avait mal commencé par la forte augmentation que le maire s'était accordée pour son indemnité de fonction ; quelles que soient les justifications, il s'agit d'un message désastreux envoyé aux Saboliens à qui on explique, ensuite, qu'il va falloir se serrer la ceinture (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/07/nouvelle-majorite-a-sable-debuts-laborieux.html). Il faut signaler que c'est la première fois (depuis Pierre Daguet, retraité) que le maire est à temps complet ; les autres cumulaient. 

 

     Le fonctionnement du Conseil Municipal pose problème : les élus d'opposition doivent batailler pour obtenir des documents essentiels (ex le projet Oui Care : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/au-sujet-du-projet-oui-care-a-sable.html) ; il leur est impossible d'obtenir des informations sur un projet majeur comme le plan de mobilités douces et la passerelle... (voir mes très nombreux articles concernant le vélo (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/) ; d'une façon générale, le débat est difficile selon leurs dires. Il y a eu, enfin, toute une série de vexations concernant l'opposition, principalement celle de droite et ses 7 élus (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/09/rentree-suite.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/12/scandaleux.html). 

 

     La nouvelle majorité a claironné qu'elle allait impliquer les citoyens en créant des commissions extra-municipales. La mise en place a défié l'entendement (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/12/commissions-extra-municipales.html) et, de toute façon, il semble qu'il n'y en a plus qu'une seule qui fonctionne. Il s'agit de celle concernant le vélo et elle ne donne pas vraiment satisfaction (voir ce premier bilan ; depuis, chacun des membres a pu faire des remarques sans savoir si ça servirait : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/plan-velo-de-la-nouvelle-municipalite-sabolienne.html). En tout cas, on n'a jamais eu de bilan de ces commissions extra-municipales. Par contre, la nouvelle majorité a institué des référents de quartier qui tiennent des permanences (quel bilan ? ) et le maire a tenu quelques  réunions dans les quartiers. 

 

     En ce qui concerne le plan vélo au centre ville, on a assisté à une véritable caricature de la concertation. Les projets concernant la rue Saint Denis, la rue Paul Doumer, la rue Gambetta et la place du Champ de Foire ont été présentés fin mai 2022 à la commission extra-municipale (mais pas aux élus) sans qu'il soit possible de modifier une virgule. Puis il a fallu attendre 4 mois avant que les riverains aient le droit à une réunion d'information ; entre temps, les travaux avaient commencé. Cette réunion s'est déroulée sans la presse (elle avait été interdite d'accès, une première à Sablé). Il a fallu que les riverains et commerçants se mobilisent pour qu'une réunion publique se tienne. Le maire a, alors, annoncé qu'il y aurait le choix entre plusieurs projets  pour la rue Gambetta. L'un avait été critiqué vertement par les Saboliens ; les deux autres étaient inapplicables. Le Conseil Municipal n'a pas été associé et il y a eu refus de prendre en compte des contre-propositions. La "consultation participative" s'est déroulée de façon scandaleuse (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/apres-la-consultation-sur-la-rue-gambetta.html et un "rappel à la loi" : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/consultation-participative.html). Depuis, on n'a aucune information sur ls suites données. Zéro pointé sur toute la ligne. 

 

     Le journal municipal a été considérablement modifié en ce qui concerne la forme mais le fond n'est pas plus riche ; on a plutôt l'impression de l'inverse. Des panneaux d'information municipale étaient prévus : pour le moment, celui de la gare n' a pas été installé ; le seul qui fonctionne se trouve devant la mairie. Les séances du Conseil Municipal sont filmées et chaque citoyen peut les suivre en direct ou en différé ; au départ, il s'agissait de pallier à l'impossibilité d'accueillir des "spectateurs" pour cause de COVID ; désormais, on profite d'une amélioration de la communication municipale. Combien de personnes regardent ? Mystère. Par contre, on ne comprend pas pourquoi les séances ne se tiennent plus à la Mairie.

 

     Il n'y a pas eu de changement dans les relations avec les associations. Deux différences seulement : en septembre 2022, le forum des associations a été ouvert à toutes les associations dont la moitié, environ, a fait le déplacement ; il y a désormais un conseiller délégué responsable des relations avec les associations. Sinon, les adjoints se déplacent aux A.G. ; parfois le maire lui-même. J'aurais souhaité que l'on réunisse - au moins une fois par an - les associations par domaine d'activité pour qu'elles puissent mieux se connaître, travailler ensemble et être plus efficaces. 

 

     Pour terminer, il faut signaler la crise au sein de la majorité. Elle peut être à fleuret moucheté quand un élu critique indirectement le maire au sujet de la rue Gambetta. Elle a été plus directe quand 2 élues ont démissionné, il y a un an, en parlant de "trop grandes divergences d'opinion" ce qui n'est pas rien (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/demissions-au-conseil-municipal-de-sable.html). Il y a eu un autre exemple dans la municipalité précédente mais il ne s'est produit qu'au bout de 5 ans : la démission de Nicolas Leudière !

 

     A suivre.

 

     

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 10:36

     Suite de ce feuilleton historico - géographique. Pour lire les articles précédents, on peut commencer par le n°10 : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/voyager-il-y-a-50-ans-10.html

 

     Mes fidèles lecteurs ont constaté que j'avais évoqué bon nombre de moyens de locomotion mais que je semblais en avoir oublié un que j'utilise pourtant quotidiennement à Sablé. Réparons vite cet oubli et parlons de mes voyages à vélo

 

     J'ai commencé à enfourcher une bicyclette à l'âge de 11 ans, pendant des vacances. Jusque là, je ne possédais pas de deux-roues ; de toute façon, il n'y aurait pas eu de place où ranger le vélo dans notre tout petit appartement ou à la cave et ma mère n'a jamais su faire du vélo. Ensuite, pendant quelques années, j'ai peu utilisé mes deux vélos successifs en dehors des vacances d'autant que je pouvais emprunter facilement les transports en commun (plus tard la voiture) pour me rendre au lycée, à l'Université puis à mon travail. 

 

     En 1974, j'ai fait l'acquisition d'un vélo demi-course comportant 2 plateaux et 5 pignons arrière. Je le possède encore. Je  l'ai modifié au cours du temps. J'ai ajouté un porte-bagages avant et changé les vitesses : 48 et 36 à l'avant ; de 12 à 28 à l'arrière ce qui me permet une amplitude du développement entre 8,80 m. et 2,83 m. à chaque tour de roue. J'ai installé des roues plus fines ce qui ne m'a pas apporté grand chose. C'est avec cette monture que j'ai beaucoup randonné pendant un "septennat". En 1981, j'hériterai d'un demi-course plus léger dont je changerai les pignons arrière mais pas le plateau ;  c'est une autre histoire (plus récente). 

 

     Au milieu des années 1970, je résidais en proche banlieue et j'ai adhéré à un club de cyclotourisme : l'Union Vélocipédique Argenteuillaise (U.V.A.). Je n'y consacrai pas tous mes dimanches car j'avais d'autres occupations ; néanmoins, je me rendais au moins une fois par mois à la sortie matinale dont le rendez-vous était fixé au café le plus proche de l'église de la commune désignée à l'avance (facile !), ce qui m'a permis de découvrir nombre de routes de l'Ouest parisien. Tous les ans, le club organisait une grande randonnée de 215 km. ; le parcours alternait : soit vers le nord, soit vers l'ouest (ma préférence). Comme il fallait parcourir 10 km. aller/retour pour rallier le point de départ, on peut dire que c'était une longue journée que je finissais souvent assez fatigué hormis une fois où j'avais gardé "la pêche" : j'ai largué tout le monde dans la côte de Montigny à quelques km. de l'arrivée. Les autres clubs organisaient également des grandes randonnées ; ainsi, j'ai crapahuté dans les Ardennes franco-belges et j'ai réalisé Paris - la mer (Pontoise - Le Tréport) en 2 jours ; c'était en juin 1976 et il a beaucoup plu (ensuite, grosse sécheresse).

 

     Cerise sur le gâteau : la "semaine fédérale" : grand rassemblement de milliers de cyclotouristes de la Fédération Française de Cyclotourisme (F.F.C.T.). Je n'y suis allé qu'une fois car j'étais souvent parti à la date où ça se déroulait (c'était fin juillet ou début août) mais je n'ai pas regretté car nous avons circulé tout autour de Narbonne dans un cadre magnifique. Tous les jours, des bataillons de 2 roues partaient à l'assaut du sud du Massif Central et du nord des Pyrénées sans oublier quelques haltes pour visiter de hauts lieux touristiques voire pour une bonne dégustation de vins locaux (si on repart juste après, c'est plutôt un stimulant mais il ne faut pas abuser). Près de 900 km. en 6 jours mais ce n'était pas trop fatigant car il était facile de trouver un peloton pour s'abriter ou un "lièvre" dans les montées. C'est à cette occasion que j'ai découvert que l'on ne se rend pas trop compte de la chaleur quand on roule mais qu'on "bout" dès que l'on s'arrête. 

 

     J'ai réussi à me lancer dans des expéditions en solitaire à 3 reprises, dans les années 1970.

      L'une au sud de la Bretagne pendant 5 jours : parti de Montreuil sur Ille, je suis allé dans la Brière, j'ai longé la côte depuis Saint Nazaire jusqu'à Vannes, j'ai découvert le golfe du Morbihan en bateau puis j'ai rallié Belle Ile pour un circuit d'une petite journée avant de revenir sur le continent et de rentrer au pied à terre de mes parents à 20 km au nord de Rennes.

     Une autre fois, partant de Brive, je suis allé jusqu'à Ussel puis, à Bort les Orgues, j'ai récupéré la vallée de la Dordogne que j'ai descendue jusqu'à Sarlat et je suis rentré à Brive en passant par les Eyzies.

     Le plus long voyage (12 jours ; environ 1400 km.), m'a mené de la banlieue ouest de Paris jusqu'au nord du Jura. Je suis resté quelques jours sur le plateau et dans les "reculées" avant de rentrer par Chalon sur Saône et Gien. Lors de ces voyages, je parcourais une moyenne de 90 à 100 km/jour mais c'était d'abord du tourisme. Aussi, quand il y avait beaucoup de visite ou que j'allais me baigner c'était moins. Inversement, je roulais nettement plus au début et à la fin du périple. Je logeais dans les A.J. ou, à défaut, dans des hôtels (il y en avait dans chaque chef-lieu de canton) ce qui m'évitait d'emporter le matériel de camping. A l'époque, de telles randonnées étaient assez banales et la presse ne se déplaçait pas pour si peu ; suivez mon regard !

 

     Post scriptum. Pour des raisons indépendantes de ma volonté (et de mes bicyclettes), je n'ai pas fait de vélo depuis le début du mois de mai. Ce qui a, d'ailleurs inquiété des personnes qui me connaissent. Qu'elles se rassurent : la faculté me donnera l'autorisation dans quelques semaines. Je n'ai donc pas participé à l'opération "mai à vélo" mais je pense que je n'ai pas besoin d'être stimulé pour circuler tous les jours en deux roues quoique je ne sois pas celui qui, dans ma famille, effectue le plus de kilomètres pour ses déplacements quotidiens. Par exemple, une autre Sabolienne, septuagénaire de 76 ans, que je connais très bien, parcourt, en moyenne, 40 km/semaine et connait la ville par coeur. Les élus et les défenseurs auto-proclamés du vélo pourraient s'appuyer sur son expérience. 

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25 mai 2023 4 25 /05 /mai /2023 10:25

     Il s'agit d'une question pour laquelle je n'ai que des réponses partielles. Que ce soit par des constations visuelles ou des informations provenant de sources diverses.

 

     Il y a bien eu, il y a un certain temps, une réunion de la commission extra-municipale mais, à mon grand étonnement, il n'a pas du tout été possible de débattre de projets : l'élu qui animait la réunion a botté en touche : "c'est technique". Résultat : les présents (dont un seul, ce jour-là, était un cycliste quotidien ; c'est à dire moi-même) ont surtout discuté de certains points noirs dans le plus grand désordre. En effet, chacun avait à coeur de signaler un problème ; en général, celui-ci existe depuis des années voire des décennies et n'est toujours pas réglé comme s'il n'existait aucune archive des réunions. Recommencer à zéro ou presque à chaque fois, c'est lassant ! L'association AIME avait fait un recensement d'un certain nombre de points noirs, il y a 2 ans ; la municipalité s'est engagée à commencer à les traiter. Certains existent depuis plus de 25 ans ; on peut espérer. 

 

    J'ai donc repris mes remarques concernant les problèmes posés par la place du Champ de Foire (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/05/rond-point-de-la-place-du-champ-de-foire.html), j'ai demandé où en étaient les projets pour la rue Gambetta, comment on allait résoudre la passage sous la voie ferrée, ce qui avait été retenu des remarques faites en commission concernant l'aménagement de l'avenue du Général Leclerc, etc... En vain. Par contre, j'ai appris que la municipalité présenterait son projet concernant la rue Gambetta aux riverains ; quand ? Si c'est réservé aux seuls riverains, c'est fort gênant car on laisse de côté la plupart des cyclistes, usagers réguliers de cette voie et de la trémie mais chacun sait quelle conception a la municipalité de la démocratie. 

 

     Ce qui est frappant, c'est que les élus ne sont quasiment au courant de rien ou ont une information biaisée. Certains investissements sont annoncés qui ne semblent pas figurer au budget. D'autres sont au budget mais pour des sommes assez différentes. Du flou, toujours du flou. 

 

     J'ai eu confirmation, par une autre source, que la Municipalité a bien acheté 100 supports vélos pour les installer dans la commune. En effet, 6 ont été placés devant l'Apostrophe et 3 devant le cinéma ; ils sont de couleur rouge et on devine, en creux, le dessin d'un vélo  MAIS, car il y a un mais, ils ne tiennent pas dans la mesure où ils sont vissés et que les vis sont desserrées voire enlevées (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/05/velo-a-sable-nouvelles-recentes.html). Par qui, comment, pourquoi ? Il y a 8 jours, c'était la catastrophe : un support disparu et les autres qui branlaient. Hier, il y avait du mieux mais ça ne peut pas durer. J'ai comparé avec le très bon équipement installé gare nord : abri couvert pour 2 fois 6 supports qui, eux, sont scellés et ne bougent pas. La municipalité a confirmé qu'elle allait remplacer les supports existants par les nouveaux pour constituer un ensemble homogène et qu'elle fournirait les commerces extérieurs avec les supports devenus inutiles. Bonne idée mais pas maintenant ; pas tant que le problème de vis n'est pas résolu. 

     Ce que je ne sais pas c'est où seraient installés les supports supplémentaires. J'avais fait parvenir une liste de la situation et des lieux où il y avait des manques. Je ne sais pas si on en tiendra compte. 

     Il serait prévu de couvrir 10 sites où se trouvent des arceaux à vélo. Où ?

    

     Il se confirme, également, que la chaussée de la rue Saint Denis sera refaite (elle en bien besoin) et que, dans la foulée, la largeur de la bande cyclable sera la même sur toute sa longueur ; ce qui est urgent. 

 

     La Municipalité étudierait la possibilité de réaliser un équipement cyclable rue Léon Legludic (entre les deux ponts) et rue Saint Nicolas. L'adjoint en avait déjà parlé il y a environ 1 an. Disons le tout net : cela signifie qu'il faut mettre ces deux voies à sens unique sinon, c'est impossible. Cependant, si l'on supprime un sens de circulation, par où passeraient les véhicules ? J'ai lancé, en commission, le débat sur la rue de l'Ile qui est piétonne mais est souvent emprunté par des deux roues. Que faire ? Pas de réponse. 

 

     La Municipalité veut avancer dans trois directions en même temps : le vélo en ville, le périphérique nature, la passerelle sur la Sarthe.

 

     Sur le premier point, je répète, encore une fois, qu'il est inutile de dépenser de l'argent pour aménager des voies où la circulation est dense et lente mais qu'il est préférable d'aménager les accès à la ville et la déviation. Manifestement, je ne suis pas entendu par une majorité dogmatique. 

 

     Pour le contournement piétons/cyclistes de Sablé, je ne suis pas hostile mais on peut prendre son temps. Je rappelle quand même que cet aménagement ne sera pas goudronné et sera donc réservé aux vélos ayant des roues de 28 ou plus. Par ailleurs, par expérience, je suis toujours assez méfiant d'une cohabitation, sur la même voie, entre piétons et cyclistes. 

 

     Dans mes discussions, je rencontre beaucoup de scepticisme par rapport à la passerelle. Je persiste, cependant, à trouver de l'intérêt à ce projet. Quel en sera la coût ? Plus de 3 millions d'euros selon mes informations. Qui paiera ? La commune prétend que les subventions représenteront 80% du prix. D'autres sources sont très sceptiques. 

 

     Pour finir, je rappelle l'existence de panneaux mal compris au sujet desquels j'ai rédigé un article : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/05/revisons-le-code-de-la-route.html et les 49 articles de la rubrique vélohttps://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/

 

     

 

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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 10:56

     Commençons par une révision du code de la route avec deux séries de panneaux.

 

     La première série a été photographiée à l'entrée du passage routier, sous les voies ferrées (trémie) en venant de la route de Laval

Révisons le code de la route.

     La seconde série de panneaux a été photographiée, juste après, à l'entrée du passage piéton parallèle à la route et passant, donc, également, sous la trémie. 

Révisons le code de la route.

        Certains se trompent et croient que le panneau de forme carrée, avec un vélo barré en rouge, signifie que la route est interdite aux vélos. C'est FAUX. Un bon élève sait que l'interdiction de circuler en vélo est, comme toutes les interdictions aux véhicules, un cercle blanc (avec le dessin d'un vélo) entouré de rouge. Si le cercle était bleu avec le dessin d'un vélo au centre et que c'était barré de rouge, cela signifierait une fin d'obligation d'utiliser la piste cyclable. Donc le panneau photographié signifie simplement : fin d'indication de piste ou de bande cyclable conseillée (car il y a une bande cyclable, en amont, en descendant la rue du Général Leclerc. On notera que le même panneau, tout aussi trompeur pour les béotiens, se situe à l'entrée de la rue du Mans. 

 

     Pour réviser votre code, voirhttps://codedelaroute.io/blog/panneau-velo/#:~:text=Le%20panneau%20B22a%20%C3%A0%20fond,la%20fin%20de%20cette%20obligation.&text=Le%20panneau%20C113%20indique%20une,conseill%C3%A9e%20et%20r%C3%A9serv%C3%A9e%20aux%20cyclistes.

 

     Passons au second ensemble de 2 panneaux que l'on retrouve de l'autre côté de la voie ferrée (à l'angle du Boulevard de la Primaudière). Il y a 2 signalisations : en haut, le panneau circulaire, cerclé de rouge, signifie, comme on l'a vu, INTERDICTION A TOUT VÉHICULE (donc aux vélos et trottinettes) ; en bas, en toute logique, le panneau circulaire, colorié en bleu, représentant un adulte donnant la main à un enfant, signifie qu'il s'agit d'une voie piétonne obligatoire (et, implicitement, qu'elle n'est que piétonne).

 

       Je termine par la rue de l'Ile mais je vous fais grâce de la signalisation. Aux deux entrées, on trouve un panneau circulaire bleu représentant un piéton marchant en tenant un vélo à la main. Ce qui signifie que la rue est INTERDITE AUX DEUX ROUES mais que l'on peut circuler avec son vélo en le tenant à la main. 

 

      Une information claire sur la signification de la signalisation concernant les vélos et les piétons ne serait pas du luxe. Pourquoi pas dans le prochain journal municipal. Dans l'immédiat, il serait judicieux de demander aux policiers municipaux de rappeler aux cyclistes quelles sont leurs obligations. 

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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 10:49

     La nouvelle municipalité a décidé de se lancer dans des aménagements censés favoriser la circulation des cyclistes en toute sécurité. Louables intentions que je partage totalement. Mais, encore faut-il que cela corresponde à un besoin ; ce qui nécessiterait de consulter les usagers. Ce n'est pas du tout ce qui a été décidé en haut lieu ce qui a amené à des choix très peu pertinents et, même, très contestables (voir mes très nombreux articles sur le sujet depuis 1 an : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/). 

 

     Elle a, pour le moment, aménagé une piste cyclable rue Saint Denis (dans le sens lycée - place du Champ de Foire), tracé une bande cyclable dans le sens inverse et remodelé le rond-point de la place du Champ de Foire. J'ai dit ce que j'en pensais que ce soit par courrier auprès des élus responsables du dossier, sur ce blog ou en réunion de la commission extra-municipale (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/velo-a-sable-quelques-actualites.html ou https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/velos-rue-gambetta-des-projets-inacceptables.html).

 

     Je faisais remarquer que les aménagements place du Champ de Foire posaient plus de problèmes qu'ils n'en résolvaient ou, dit autrement : non seulement, c'était inutile mais, en plus, cela posait des problèmes de sécurité aux cyclistes. Les cyclistes quotidiens - c'est à dire ceux qui utilisent leur vélo tous les jours à la différence des usagers épisodiques qui, pourtant, savent souvent tout mieux que les premiers - partagent mon point de vue mais il n'est pas facile de se faire entendre. 

 

     Par contre, un cycliste quotidien m'a fait passer un document qui confirme le bien fondé de mes critiques. Je vous le livre sans plus de commentaire :  https://www.cerema.fr/fr/actualites/quel-positionnement-cyclistes-giratoires. Les recommandations sont claires (voir page 5) et on explique ce qu'il ne faut pas faire (page 4) ; c'est à dire que la municipalité de Sablé a tout faux. 

 

     Par ailleurs, Rémi Mareau, élu d'opposition, a proposé, pour les prochains aménagements, d'adopter un autre type d'aménagement pour les ronds-points : le rond-point hollandais. Je reprends l'article qui est publié sur sa page facebook : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/rond-point-a-la-hollandaise-a-quimper-une-piste-serieuse-pour-kernavelo-13-01-2023-13257361.php?share_auth=8e02bc748db774dca7dc0fcc7a68fd92&fbclid=IwAR183Ab8KIZVdKwZRg1lFYUmKQ8ngx5zQSKoNs3U7QcRWe37iFsFNEB0p8g

 

     De toute façon, le paradoxe est que les aménagements de la place du Champ de Foire n'ont pas dissuadé beaucoup d'usagers du vélo ou de la trottinette qui roulent sur les trottoirs. Par exemple, ils roulent sur le trottoir de la rue Gambetta puis descendent vers la rue Carnot ou la rue Paul Doumer en passant devant le café (ou bien ils remontent dans le sens inverse). Plus rarement, ils montent la rue Carnot sur le trottoir côté ancien cinéma pour aller, ensuite, acheter leur pain place du Champ de Foire. Je signale que des personnes bien connues à Sablé (j'y irais presque à écrire" notables") pratiquent ce type d'incivilité. J'insiste : ces comportements sont dangereux pour les piétons ; or jamais le moindre policier municipal ne vient leur signifier qu'ils sont en tort. Est-ce que l'on attend qu'il y ait un grave accident pour réagir ? 

 

     

 

     

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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 10:07
Vélo à Sablé : nouvelles récentes des supports vélos.

     Cela faisait plus de 3 mois que l'Apostrophe était inaugurée et, pourtant, il n'y avait aucun endroit où attacher son vélo que ce soit pour les spectateurs de l'espace Joël Le Theule, les usagers de la Médiathèque, les élèves de l'École de Musique. J'ai donc écrit une lettre à Daniel Chevalier, président de la Communauté de Communes, dont dépendent ces lieux.

 

     Quelques temps après, j'ai reçu un mail des services techniques (de la commune et de la CdC) puis, quelques jours plus tard, un autre, émanant du directeur de cabinet de M. Chevalier, m'annonçant que les attaches de vélo allaient être installés et qu'il y en aurait d'autres près du cinéma et deux autres derrière le centre culturel pour le personnel. Il m'a envoyé des photos que je publie. 

 

      L'explication donnée pour expliquer ces retards : de longs délais de livraison. Par ailleurs, le directeur de cabinet précise : "Pour votre information, l’aménagement des espaces publics de la ville et en particulier des abords de l’Apostrophe et du cinéma est de la compétence de la ville de Sablé. La Communauté de communes gardait une veille sur ce sujet mais sans pouvoir agir directement, ce marché de fourniture d’équipement étant traité séparément par la ville". Pour tout dire, je m'en doutais mais comme on n'a jamais de réponse quand on écrit au maire, j'ai utilisé un autre biais en écrivant à son collègue de la CdC qui, lui, a répondu par l'intermédiaire d'un collaborateur. 

Vélo à Sablé : nouvelles récentes des supports vélos.

     Les supports sont placés judicieusement mais est-ce suffisant ? Je ne le pense pas. En effet, 6 seulement pour tous ceux qui fréquentent l'Apostrophe ça paraît très léger. En comparaison, on en trouve plus d'une dizaine à la gare nord et encore plus pour le lycée. Peut-être n'est-ce qu'un début. 

 

     Autre équipement récemment installés : au Super U. Il y en a une dizaine, bien ancrés au sol, donc plus qu'avant les travaux d'agrandissement. Cependant, la déception domine car il s'agit d'un vieux système, totalement inadapté, qui nécessite d'entrer une roue dans le dispositif ; donc, il y a de très gros risques de voiler la roue (avant) si on l'utilise comme tel. Copie à revoir ; je vais, peut-être, écrire au directeur du Super U. 

 

     Il y a encore du pain sur la planche dans les zones commerciales et dans les rues de Sablé comme je l'expliquai dans cet article précédent : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/03/ou-garer-son-velo-a-sable.html

 

     A suivre... 

 

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22 mars 2023 3 22 /03 /mars /2023 17:37

     Non, je n'ai pas assisté au débat d'orientation budgétaire 2023 qui a eu lieu à Sablé le 13 mars et qui a duré de 19 h à 23 h 15 soit 4h15 pour un seul point à l'ordre du jour. Je n'ai pas non plus eu le courage de l'écouter mais je ne veux pas décourager les bonnes volontés. 

 

     Ceci dit, on aurait facilement pu économiser une petite heure si le maire et ses adjoints n'avaient pas gardé l'habitude de lire mot à mot le texte que tous les élus avaient reçu au moins 5 jours avant (c'est la loi). Je vous livre donc ce texte qui se trouve sur le site de la communehttps://www.sablesursarthe.fr/wp-content/uploads/2023/03/Liste-des-deliberations-du-13-03-2023.pdf

 

     Avant de démarrer, quelques remarques :

 

     - Rémi Mareau, élu de l'opposition de gauche a posé une bonne question : pourquoi les Conseils Municipaux n'ont-ils plus lieu à la mairie ? Le maire a fourni des réponses peu convaincantes (pas de place pour le public, mauvaise sonorisation...). N'empêche que le symbole est fort : la démocratie municipale ne s'exerce plus dans une salle de la "maison commune". 

 

     - La presse a retenu le satisfecit du maire concernant l'évolution démographique mais si on lit bien le texte, on se rend compte que c'est entre 2019 et 2020 que la population légale a augmenté de 13 habitants. Il n'y est donc pour rien si tant est que de telles variations microscopiques aient un sens. 

 

     - Les élus de l'opposition ont critiqué ces propositions budgétaires ce qui est la moindre des choses. Ils ont demandé des précisions ce qui est fort légitime. Il ne semble pas qu'ils aient adopté un ton hautain ou méprisant mais il est vrai qu'ils ont dû être agacés par les réponses évasives de la majorité. Ce qui se comprend quand on sait, par exemple qu'il n'y a jamais eu de débat sur le plan vélo ou qu'il est impossible de savoir quel est exactement le projet immobilier prévu à la place du gymnase qui doit être démoli ou bien où les gymnastes pourront s'exercer. Bref comme l'a dit le maire sans se rendre compte qu'il avait dit le contraire de ce qu'il voulait dire : "En matière de ton sarcastique et hautain, je n'ai pas de leçon à recevoir de vous" ; ce qui veut dire qu'il est le meilleur dans ce domaine. Bel aveu !

 

     Première partie : la situation financière.

 

     Le contexte  (page 2) est présenté de façon parfois caricaturale (tarte à la crème du réchauffement climatique, conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie...). Le plus intéressant concerne la loi de finances 2023 et ses conséquences sur les collectivités locales. Viennent ensuite quatre voeux pieux classiques dans ce type d'exercice.

 

     L'adjointe aux finances a une bonne nouvelle à annoncer : les bases d'imposition vont augmenter de 7,1% ce qui est considérable et supérieur à l'inflation mais qui permet à la majorité de promettre que les taux ne bougeront pas. Par contre, les dépenses de fonctionnement vont augmenter nettement pour, au moins, 2 raisons : la hausse des prix de l'énergie (mais on bénéficiera de mesures d'aides) et les frais de personnel (+ 18,3% entre 2020 et 2022 ce qui est considérable et encore + 7,25 % en 2023). Sur ce point, il faut signaler qu'il faut tenir compte, à la fois, du relèvement du taux indiciaire (ce n'est pas du luxe car les agents publics ont subi une grave perte de pouvoir d'achat depuis 20 ans) mais, aussi, des embauches. En effet, de 2020 à 2022, on est passé de 127,81 équivalents temps plein (ETP) à 144,33. On voudrait comprendre : certes, il y a eu l'embauche - totalement inutile au vu du travail réalisé - de plusieurs policiers municipaux supplémentaires et d'une manageuse (sic) du commerce (qui a, d'ailleurs démissionné) mais les autres ? Si c'est pour mieux assurer les tâches d'entretien du patrimoine ou le service à la population, on applaudit mais ??? Quant aux subventions aux associations, on nous annonce de nouveaux critères mais on ne sait pas si elles vont baisser ou pas. Mme Petitgas souhaiterait que les recettes de fonctionnement soient supérieures d'au moins 2 millions d'euros aux dépenses de fonctionnement ce qui est tout à fait judicieux mais ce n'est pas gagné. Résultat : il faut étaler les investissements si on ne veut pas que la dette dépasse les 20 millions d'euros ce qui est déjà fort élevé. Pour le moment, les taux sont bas ce qui est intéressant pour emprunter à moindre coût mais ça ne va pas durer. Bref : l'heure est à la prudence et il y a des chantiers pourtant urgents qui ne pourront pas être engagés. 

 

     Seconde partie : les projets

 

     Dans une courte introduction, le maire met en avant sa volonté de développer l'habitat et se félicite de deux projets fort contestables : une résidence standing (en soi ce n'est pas critiquable mais le hic étant qu'on va démolir un gymnase ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/la-municipalite-realise-des-operations-immobilieres.html) et, surtout, l'arrivée de la multinationale OUI Care qui est un véritable scandale : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/au-sujet-du-projet-oui-care-a-sable.html. La commune vend notre ville au privé lucratif. Il évoque, également, le lotissement prévu à Gastines (72 logements construits par Sarthe Habitat mais est-ce que ce sont des logements sociaux ? ) et les 39 logements prévus à Montreux (sociaux sans doute, toujours Sarthe Habitat) ; un adjoint parle des 8 logements Sarthe Habitat prévus aux Pellandières. Soit un total de 119 logements nouveaux. L'accent est également mis sur la rénovation des logements ce qui pourrait réduire le nombre important de logements vides au centre de Sablé et dans les quartiers populaires. Par contre, il y a destruction de logements rue Fleury sur Orne (12) et place Mermoz (52) soit un total de 64. On ne sait toujours pas ce qui va être fait à la place de l'ancienne gendarmerie. 

 

     Les bâtiments municipaux. On devrait, enfin, commencer les travaux de restauration de la façade de la mairie (et l'isolation intérieure ? ) mais je n'ai rien trouvé concernant des travaux urgents à l'église. La base de canoë - kayak ne devrait être livrée qu'en 2024 à l'inverse des travaux au boulodrome et au tennis qui devraient se concrétiser cette année. Le R.O.B. évoque des travaux de rénovation à l'école Saint Exupéry mais on n'en sait pas plus pour les autres bâtiments ; or, il y a souvent urgence. Aucun projet, semble-t-il pour les bâtiments vides ou bientôt inutilisés (voir :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/quel-usage-pour-ces-batiments-suite.html) hormis le projet de vendre l'ancien restaurant de la Grande Rue acheté à prix d'or par l'ancienne municipalité. 

 

     La voirie. La passerelle sur la Sarthe ne sera sans doute pas commencée avant 2024. Par contre, il est prévu de réaliser l'aménagement très contestable de la rue Gambetta dès cette année à moins que les élus ne reviennent à la raison. J'ai publié un très grand nombre d'articles sur le "plan vélo" et la rue Gambetta en particulier ; par exemple celui-ci : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/apres-la-consultation-sur-la-rue-gambetta.html ou la rubrique "vélo" (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/). Le "périph'nature" va avancer un peu mais il est moins prioritaire que la réalisation de trottoirs dans les rues qui en sont dépourvues et dont on ne dit rien (et pas seulement à Gastines ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/01/travaux-inutiles.travaux-necessaires.html). Quant aux chaussées très dégradées, on n'en parle pas (à moins que ce ne soit du ressort de la CdC ?). Enfin, les travaux du quartier Saint Nicolas se poursuivront à leur rythme de sénateur (ils ont commencé en 1990 ; seront-ils achevés en 2030 ?).

 

     Le commerce et le dynamisme du centre-ville. Le bilan n'est pas fameux mais on nous promet beaucoup. A voir !

 

     Les espaces verts. Là aussi, de belles promesses et quelques projets intéressants mais on ne nous dit rien concernant les espaces verts des quartiers populaires (Montreux, La Rocade, La Chartrie, Le Pré) ; il est vrai que ces quartiers et leurs habitants n'intéressent absolument pas la nouvelle municipalité. 

 

     Pour les reste, il n'y a pas d'éléments nouveaux mais on nous serine le refrain, rituel désormais, sur la lutte contre le réchauffement climatique, le développement durable et autres discours qui font frémir d'aise les écolos de salon. 

 

 

 

     

     

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 22:53

     Si on circule à vélo, il faut pouvoir le garer près du lieu où veut s'arrêter. Bien évidemment, il n'est pas possible de mettre en place partout des supports pour attacher sa monture. Pourtant c'est une condition essentielle pour favoriser la circulation des bicyclettes dans notre ville. 

 

     Les municipalités précédentes ont procédé à un effort inégal. La nouvelle municipalité ambitionne de multiplier la pose de ces "attaches vélos". Quant aux commerces, on constate un gros retard bien que leurs clients soient de plus en plus nombreux à venir en deux roues. 

 

     Il y a un domaine où la situation est globalement correcte : les principales places et voies piétonnes du centre. Depuis la place du Champ de Foire jusqu'à la place de la République, on note plus d'une douzaine d'équipements de deux ou trois supports (voire, une fois, un seul). Il y aurait quelques progrès à faire : un ou deux supports sur la partie de la place du Champ de Foire, située à droite en venant de la rue Gambetta ou en haut de la place Raphaël Élizé. 

 

     Par contre, il y a de sérieux manques pour la desserte de lieux publics ou assimilés. Le cas le plus flagrant est celui de l'Apostrophe : non seulement pour la bibliothèque mais, également, pour l'école de musique ou la salle de spectacle. On pourrait citer une dizaine d'autres lieux. Il existe, heureusement, quelques exceptions : l'ancienne école de Gastines, la maison de quartier de Gastines, la mairie annexe de la Rocade et ses services, le jardin public (15 attaches mais elles sont totalement inadaptées car elles risquent de dégrader la roue avant), la salle Henri Bonnet, Henri Royer, la poste, l'écluse. Quant à la gare, il serait souhaitable de prévoir un "dépose minute" à la gare sud. Enfin, je précise que je n'évoque pas les équipements qui peuvent exister à l'intérieur des lieux publics (mairie, collèges et lycée...). Il y encore un effort à faire. 

 

     La municipalité souhaite que le type d'équipement soit le même partout. Actuellement on trouve deux modèles (celui, plus récent de la Place Raphaël Élizé est plus "basique". J'espère qu'on se contentera de l'installation des nouveaux supports là où ils manquent et que la mairie ne voudra pas tout changer. Ce qui serait une dépense inutile à moins de vendre ce qui aurait été retiré aux commerçants périphériques ou autres communes. Pourquoi pas !

 

     En ce qui concerne les parkings privés, il y a de grosses marges de progression. Certes, il y a des supports à deux endroits près du Leclerc et d'autres plus ou moins adaptés ailleurs mais rien à Carrefour ou à Super U et bien d'autres lieux dont le cinéma. AIME a décidé de lancer une grande campagne ; espérons que cela aboutira à des résultats. 

 

     Reste le sujet des trottinettes. Comment et où les garer ? En théorie, elles pourraient bénéficier des équipements proposés aux vélos mais on le constate rarement. Inversement, des commerçants se plaignent de voir des usagers rentrer dans leu magasin avec leur engin. Il serait souhaitable de lancer rapidement la réflexion en essayant d'y impliquer des utilisateurs. 

 

 

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 19:28

     Il ne se passe pas une semaine sans que je sois abordé au sujet de la rue Gambetta, de la place du Champ de Foire ou de la rue Saint Denis ; y compris par des commerçants ou des professions libérales que je vais voir pour une toute autre raison. J'ai donc décidé de revenir sur les aménagements réalisés ou prévus à Sablé. J'avais fait état de problèmes en écrivant à un élu de la majorité chargé du "plan vélo". J'attends toujours la réponse mais d'autres sujets sont apparus. 

 

     1°  Rue Saint Denis.

 

     La voie cyclable menant de la place du Champ de Foire jusqu'au feu situé avant le grand parking (en face de l'entrée de l'avenue de Bückeburg) est trop large. De ce fait, les voitures allant dans ce sens risquent de heurter le véhicule arrivant en face si elles respectent la limite de la voie cyclable. J'ai cru comprendre que le maire adjoint chargé de la voirie est conscient du problème et s'est engagé à modifier le tracé de la ligne blanche. Il se serait même engagé à demander à la communauté de communes de refaire le revêtement de la chaussée qui est fort dégradé. Dont acte et à surveiller. 

 

     La piste cyclable qui va dans l'autre sens et qui est voisine d'une voie piétonne. Aux heures creuses, tout va bien ou presque. Par contre, aux heures d'entrée et de sortie du lycée, cette piste est totalement impraticable comme on pouvait s'y attendre. Les cyclistes roulent donc dans la rue.  Autres problèmes : des poteaux se situent au milieu de la piste ; la piste cyclable et la piste piétonne se croisent en quelques endroits, le matériau constitutif se désagrège un peu car ce n'est pas du goudron (ce qui amène des grains ou graviers qui peuvent crever les roues des vélos de type course ou demi-course)... Enfin, il y a une ambiguïté en ce qui concerne deux feux tricolores (après le lycée et au débouché du Parc du Château) : pour le premier, on n'a pas l'impression que les cyclistes doivent en tenir compte car il se trouve au débouché d'un accès au lycée ; par contre, il est évident qu'il faut respecter le second mais il faudrait le rappeler car une personne qui utilise fréquemment le parking du parc du Château me dit qu'elle a peur, en abordant la rue Saint Denis, qu'un cycliste ou une trottinette "grille" le feu rouge. 

 

     2° Place du Champ de Foire et portion située en amont des rues Carnot et Paul Doumer.

 

     Comme je l'ai déjà écrit, les cyclistes et les utilisateurs de trottinettes électriques qui respectent scrupuleusement le code de la route sont moins en sécurité qu'avant alors que ceux qui ont des comportements fautifs continuent de plus belle au risque de créer des accidents.

 

     Principal problème : l'anneau réservé aux cyclistes et autres deux roues autour de la place. L'usage veut que ceux qui ne sortent pas du rond-point circulent au centre puis vont vers la droite avant de le quitter. C'est ce que continuent de faire logiquement les automobilistes d'autant que la règle dans les ronds-points "anglais" est la priorité à gauche. Or, les cyclistes se trouvent toujours à l'extérieur. D'où une incompréhension de la part des automobilistes qui pensent que le cycliste tourne à la première rue ; le conducteur de la voiture qui veut emprunter la dite rue ne se préoccupe donc pas du cycliste et lui coupe la route en toute bonne foi malgré le marquage au sol. Par exemple, si un cycliste vient de la rue Gambetta et se dirige vers la rue Carnot pendant qu'un automobiliste vient de la rue Paul Doumer et veut aller au lycée : ce dernier passe au centre du rond-point et rejoint la rue Saint Denis sans comprendre que le cycliste, lui, ne va pas au lycée. Et ainsi de suite. Moi-même et une autre personne de ma famille ont frôlé l'accident à plusieurs reprises dès les premiers jours de la finition des aménagements. Pour éviter de risquer sa vie, il n'y a que deux solutions : soit tendre le bras gauche en permanence (ce qui n'est pas toujours aisé) soit ne pas utiliser le parcours cyclable et passer par le centre du rond-point comme les automobilistes.

 

     Un problème du même ordre se reproduit au moment où le cycliste descend vers la rue Carnot. Il était habitué à continuer dans l'axe mais celui-ci a été déporté pour les voitures. Si on se fie au marquage au sol, le cycliste doit céder le passage aux automobilistes empruntant la rue Carnot alors qu'il n'y était pas habitué ; après avoir failli être accroché, j'ai vite compris la nouvelle règle mais elle est difficile à appliquer. Le danger est plus grand encore si on souhaite emprunter la rue Paul Doumer ou la rue Alain de Rougé en venant de la place du Champ de Foire car on doit rester sur la voie cyclable jusqu'à ce que l'on tourne alors que l'on est tout à droite ; ce qui oblige à couper toute la circulation en surprenant un peu les automobilistes.

 

     Autre situation compliquée. La rue Carnot est à double sens pour les cyclistes qui peuvent donc la remonter à contre-sens. Ils doivent se méfier des automobilistes qui manoeuvrent, ouvrent leur portière ou débordent en descendant mais ce n'est pas nouveau et, comme la rue monte, les cyclistes ne vont pas vite. Au débouché ils doivent respecter un Stop alors que les piétons qui marchent sur le trottoir ont la priorité pour traverser la rue Paul Doumer grâce à un passage piétons. Jusqu'à ce que le lieu soit aménagé, on constatait que la plupart des automobilistes dans le sens montant, s'arrêtaient pour laisser passer les cyclistes bien que ceux-ci n'aient pas la priorité. Désormais, un marquage au sol indique la route à suivre pour les cyclistes, parallèlement au passage piétons ; ceci est interprété par les automobilistes comme une priorité cyclistes alors que ce n'est pas le cas. Qui plus est, la flèche semble dirigée vers la voie piétonne longeant l'immeuble ce qui encourage encore plus les comportements inappropriés de certains utilisateurs de deux-roues.

 

     En effet, il y a beaucoup de cyclistes qui venant de la rue Gambetta (souvent en circulant sur le trottoir de gauche sens Gastines – Centre-Ville), tournent tout de suite à gauche et empruntent le trottoir passant devant le café – marchand de journaux et continuent sur le trottoir pour, finalement, descendre la rue Carnot. Or, il y a une portion de chaussée devant ce commerce ; le sens de circulation a changé mais les vélos peuvent aller à contresens (descendant) ce qui encourage cette transgression.

 

    3° Rue Gambetta.

 

     J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer le problème et de donner mon avis au sujet des projets de la municipalité (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/consultation-participative.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/velos-rue-gambetta-des-projets-inacceptables.html). L'opinion générale est que les 2 projets alternatifs à la mise en sens unique n'ont pas été sérieusement étudiés. En, tout cas, on ne voit pas comment va être résolu le problème du passage sous la trémie si les deux pistes cyclables se situent du même côté. Il se fait donc jour une idée selon laquelle - quitte à faire des aménagements si on a de l'argent à perdre - il faudrait une piste cyclable de chaque côté soit en rognant les trottoirs, soit en supprimant le stationnement d'un côté. 

 

     Ces projets, en plus, posent deux autres questions très graves. D'une part sur la pseudo concertation qu'a dénoncé Rémi Mareau, élu de l'opposition de gauche et que j'avais évoqué, sous une autre forme, antérieurement (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/apres-la-consultation-sur-la-rue-gambetta.html). D'autre part parce que si -comme l'a annoncé le maire - on fait un essai pendant un an, on va casser de la voirie pour réaliser les tests. Et si ce n'est pas concluant ??? C'est du gâchis. 

 

     4° Les supports de vélos. 

 

     Trois membres de l'association AIME ont invité la presse à venir constater la médiocrité de ceux-ci au centre commercial du Maine. Louable initiative mais ce n'est pas le cas le plus flagrant ; loin de là car il existe déjà un tel support (mais un seul). En effet, il faudrait parler de la nouvelle médiathèque où il n'y a RIEN ; du Super U où il y avait un système très peu adapté et où il n'y a plus RIEN ; du Carrefour de la route de La Flèche où il n'y a jamais RIEN eu. Et j'en passe (Intersport ne prévoit pas que les sportifs viennent en vélo par exemple). L'association a évoqué d'autres actions : à suivre. 

 

     Les municipalités antérieures avaient fait un effort sérieux d'équipement en ville. Du moins, rue de l'Ile, rue Carnot et sur certaines places. Il y a quelques manques dans ce domaine (en haut de la place Raphaël Élizé par exemple ou dans la partie droite de la place du Champ de Foire). Par contre, il reste encore à faire à proximité des services publics (Maison du département par exemple), des stades et lieux sportifs, de l'église, de la salle Théophile Plé. Près de la gare, tout va bien côté nord mais côté sud il faudrait un "dépose minute vélo" pour ceux qui achètent un billet. La liste n'est pas complète. A vous de nous aider. La nouvelle municipalité s'est engagée à améliorer la situation mais on n'en sait pas plus. A suivre. 

 

     Et une dernière - toute chaude - pour la routehttps://actu.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe_72264/sable-sur-sarthe-les-inquietudes-des-opposants-apres-la-validation-du-plan-velo_57482453.html

 

 

 

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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 17:49

    Après le tollé provoqué par le choix de la municipalité de Sablé de mettre la rue Gambetta (et la rue Paul Doumer) à sens unique (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/mobilisation-contre-le-sens-unique-rue-gambetta.html), le maire et son équipe municipale ont été obligés de rétropédaler (voir cet article qui est le 4ème consacré au compte-rendu de la réunion du 8 novembre et, surtout, les nombreux autres articles mis en lien : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-4.html). Pour faire taire la contestation, ils ont annoncé, le 8 novembre, que les Saboliens auraient le choix entre 3 propositions lors d'une consultation qui se déroulerait du 19 décembre au 31 janvier (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/consultation-participative.html)

 

     Dès le lendemain 1er février,  les élus de la majorité (et eux seuls) aidés par deux agents territoriaux) réalisaient le dépouillement et à 18h30, le maire annonçait les résultats. 

 

     530 participants (soit autour de 6 à 7% de la population adulte). 117 bulletins ont été invalidés (le site de la mairie indique certaines causes : non Saboliens, participation multiple... ; la presse en indique une autre : refus des 3 propositions). Le projet primitif de mettre la rue à sens unique a été massivement rejeté (58 voix) de même que le projet 3 qui était tellement compliqué (30 voix quand même). Il y a eu 11 voix pour la fausse proposition 4 ("peu importe"). C'est donc la position 2 qui a été retenue par la majorité des participants (314 voix). En toute logique, le maire s'est félicité de cette forme de démocratie "participative" et a annoncé que le projet ayant obtenu le plus de voix serait réalisé. Mais est-ce aussi simple ? Pas du tout ! 

 

     Il y a, tout d'abord, un très gros problème de démocratie. 

 

      Un bref retour en arrière est nécessaire. Rappelons, pour commencer, que les 3 listes ayant obtenu des élus en 2020 avaient fait des propositions pour favoriser la circulation des vélos en ville. La liste qui a gagné (la liste Leudière) mettait surtout l'accent sur un "périphérique nature" pour les piétons et les cyclistes, sur une passerelle traversant la Sarthe entre l'Hippodrome et le quartier du Pré (plagiat de la proposition des élus de gauche) et sur des liaisons entre les quartiers et le centre-ville. C'est, grosso modo, la carte qui a été présentée, en avant-première, il y a plus d'1 an (fin 2021 ?) à l'association AIME puis, fin mai 2022, à la commission extra-municipale puis, enfin, à la population le 8 novembre 2022 soit environ 9 mois plus tard (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/plan-velo-de-la-municipalite-sabolienne.html). On remarquera que le Conseil Municipal n'a JAMAIS eu à en débattre. Curieuse conception de la démocratie !

     On aurait pu imaginer que la municipalité aurait lancé une consultation des usagers réguliers du vélo, des commerçants, des riverains et, d'une façon générale, de tous les Saboliens pour recueillir leur avis sur les aménagements nécessaires. Que nenni ! Le nouveau maire a une idée précise : "En plaçant ma liste en tête aux élections, les Saboliens ont voté pour mon programme" et, par conséquent, pour lui, il n'y a pas lieu de discuter. Pourquoi pas mais il ne faut pas être surpris que ce passage en force déplaise. Il fallait quand même bien affiner les projets.

     En décembre 2020, une commission extra-municipale sur les "mobilités douces" a donc été créée par un vote du Conseil Municipal ; le commun des mortels imaginait qu'elle aurait pour rôle de faire des propositions très précises. Erreur : le temps que la majorité se rende compte que "extra-municipale" signifiait qu'il y avait des non élus et que l'on se mette à la recherche des dits "non élus" il s'est écoulé 17 mois. Et au bout de ce laps de temps, les membres de la dite commission ont découvert des projets tout ficelés (sur papier et non sur le terrain ; ce qui change tout). Bref, si plusieurs personnes ont pu être toute heureuses qu'on les "informe" (je mets entre guillemets car la soli disant information se résumait à une carte sommaire) avant tout le monde, d'autres, dont moi, ont été plus que surpris par ces méthodes (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/plan-velo-de-la-nouvelle-municipalite-sabolienne.html ).

     Il y a plus fort encore : dans le Journal Municipal de l'hiver 2021 - 2022, on trouve une "photo" des aménagements cyclables de la rue Saint Denis sans qu'il soit précisé qu'il s'agit d'un photomontage et un encart précise que les travaux ont commencé (alors qu'ils ne débuteront, en fait, qu'en juin 2022) 

     Il a fallu attendre la fin septembre pour que la municipalité annonce ses projets pour la rue Saint Denis, la place du Champ de Foire, la rue Paul Doumer et la rue Gambetta (voir le 5ème article de présentation de la réunion  et de ses suites : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/presentation-du-pal-velo-de-la-municipalite-5.html). Et, là encore, la démocratie a été bafouée car la presse a été interdite ce soir là (bien qu'il soit écrit sur l'écran "Réunion Publique"). Par contre, les journaux étaient invités le 8 novembre et il y avait beaucoup de monde pour savoir quel lapin la maire sortirait de son chapeau.

 

     Et ce fut donc la "consultation participative". A première vue, c'est censé être encore mieux que la démocratie "représentative" par laquelle des élus votent. En réalité, c'est une caricature. En effet, si la majorité avait voulu donner de la légitimité à sa consultation, elle aurait agi ainsi : consultation des commissions spécifiques (municipale et extra-municipale) puis débat au Conseil Municipal pour valider une méthode de consultation et le type de propositions qui seraient soumises au vote. Le maire n'a pas consulté les commissions, n'a pas consulté le Conseil Municipal, a écarté sciemment les élus d'opposition (y compris pour le dépouillement) et a refusé de prendre en compte 2 propositions : réduire les trottoirs ou bien ne réaliser que des modifications minimes. C'était à prendre ou à laisser. 

 

     Il y a plus grave : la consultation était très différente d'un référendum et quand on y réfléchit bien, il y a une grave anomalie. En effet, les votants devaient indiquer leurs nom et adresse. Par conséquent, l'anonymat du vote n'était absolument pas respecté : le maire et ses amis savent comment j'ai "participé" (ceci dit, ce n'est pas un scoop) et ils le savent pour les 540 personnes qui se sont exprimées. Et on ne nous dit pas ce que sont devenus les bulletins. Je me demande ce que pourraient en penser les juges du Tribunal Administratif si on leur demandait leur avis. En tout cas, c'est plus que contestable. 

 

     Le second problème est celui de la faisabilité du projet retenu. 

 

     Mon opinion n'a pas changé et je l'ai exprimée à de nombreuses reprises sur mon blog et lors de réunions publiques (ainsi qu'en commission) : il n'y a aucune nécessité de réaliser des aménagements cyclables d'envergure dans la rue Gambetta (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/01/travaux-inutiles.travaux-necessaires.html). Ce point de vue est largement partagé, aussi bien par les cyclistes réguliers que par les riverains (comme le dit un commerçant : "on n'est pas à Angers ou au Mans"). Ce n'est pas un question de positionnement politique (je signale qu'une personne que je connais bien et qui est très proche de la municipalité m'a agressé verbalement en public le 31 janvier en m'accusant vertement de n'agir que par hostilité à Nicolas Leudière !!!) c'est du pragmatisme : on étudie la question et on prend position en fonction de son expérience. 

 

     Admettons que la municipalité ait de l'argent dans les caisses (ce n'est pas le cas) et veuille quand même dépenser pas mal d'argent pour réaliser un aménagement rue Gambetta. Il aurait quand même fallu aller voir sur place et se poser les bonnes questions. Or, manifestement, l'option 2 a été proposée sans étude préalable minimum. En effet, on découvre tous les jours que la circulation y sera un véritable casse-tête. C'est logique car on n'a jamais vu un tel type de projet : des pistes cyclables aller-retour d'un seul côté.

     Prenons quelques exemples.  1° Vous circulez sur la piste cyclable  vers la ville et vous voulez aller de l'autre côté de la rue : vous devrez couper et la piste cyclable sortante et les deux files de voitures ; plus compliqué qu'aujourd'hui.  2° Vous sortez de la rue Traversière des Terres en vélo, vous devrez couper une piste cyclable si vous voulez aller vers le centre-ville. 3° Si vous venez de la gare, il faudra couper toute la circulation automobile pour rejoindre la piste cyclable et, cela, juste à la sortie de la trémie ; à moins d'installer un stop pour les automobilistes, ce sera extrêmement dangereux. 4° Même problème quand vous sortirez de la trémie en venant de la route de Laval. J'attends que l'on me fournisse des réponses à ces 4 problèmes. 

 

       Enfin, on supprime 25 places de stationnement ce qui n'est pas rien et on comprend que les commerçants râlent. D'autant que les pistes cyclables seront réalisées du côté où se situent les commerces et la plupart des habitations sans garage ce qui n'est pas logique car les commerçants et les riverains n'auront plus de places de stationnement de leur côté et qu'ils devront couper à pied 2 pistes cyclables pour rejoindre leur véhicule. Heureusement, il y a peu de cyclistes empruntant la rue Gambetta (ce qui, encore une fois, montre l'inutilité de l'aménagement proposé). 

 

     A suivre... 

 

 

 

 

 

 
 
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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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