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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 17:47

 


Les conditions de cette campagne électorale européenne, éclair et sous-médiatisée, ont contribué au triste résultat majeur de ce soir : une victoire du Front National et une forte abstention qui amplifie la crise démocratique. Le rejet des politiques en place, à l'échelle européenne et nationale, s'est largement exprimé. 

Le PS, seul aujourd'hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l'orientation de François Hollande et Manuel Valls. La droite ne profite pas pour autant de cette situation (sans gommer en quoi que ce soit les différences entre droite et gauche, le cumul des scores du centre, de l’UMP, du PS et du PRG, les partis de l’alternance qui gouvernent le pays depuis la création de la Vème République, est de 45%). 

C’est un désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche et c’est le signe de la crise de la crise politique française qui va s’accélérer et le signe de la crise majeure des institutions de la Vème République qui, derrière une impression de stabilité, réduisent d’années en années la légitimité des gouvernements en place. 


La très forte poussée du Front National exprime la désespérance produite par l'austérité, le surchômage, la perte de perspective commune. La progression de l'extrême droite, dangereuse et mortifėre, appelle à redoubler d'efforts pour que les voies de l'alternative de gauche triomphent sur le repli, la xénophobie, l'autoritarisme. 

Le Front de Gauche, malgré un résultat décevant, peut œuvrer à la refondation d'une force de transformation sociale et écologiste, seule à même d'améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et de reprendre le chemin de l'émancipation humaine. 

A l'échelle européenne, les partis de la Gauche européenne progressent et en Grèce, Syriza, avec Alexis Tsipras, est le 1er parti avec 28%. 

Nous nous félicitons de l'élection des députés du FDG et de la GUE ainsi que du résultat de notre candidate Myriam Martin, porte-parole d'Ensemble, qui a obtenu 5,5% en menant une belle bataille dans le grand Ouest dans un esprit fédérateur. 

La dynamique autour du "Non de gauche" en 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen comme celle autour du Front de gauche lors de la présidentielle de 2012 avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas au rendez-vous. Notre espace politique reste en-deçà de ses possibilités et de ce qui est nécessaire face à un gouvernement qui met la gauche à droite et la menace d'une droite extrême en embuscade. 

Nous appelons solennellement ce soir l'ensemble des composantes du Front de Gauche à prendre la mesure des efforts de réorganisation interne et d'ouverture à produire pour favoriser l'implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités politiques, l'unité la plus large et la démocratie. Il en va de sa relance et de son attractivité. 

Il faut dans le même temps tendre la main à toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome dans cette élection, ne se reconnaissent pas dans l'orientation gouvernementale et veulent construire une alternative sociale et écologiste. L'heure est venue d'impulser un nouveau front large à gauche porteur de majorités alternatives.

Ensemble ! est la 3ème composante du Front de Gauche. Notre camarade Myriam Martin, tête de liste  dans l'Ouest, est une des porte-paroles de ce mouvement. 
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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:42

 


Le score du Front de Gauche*, bien qu’en légère progression, est décevant et reste en dessous des possibilités ouvertes par la campagne des présidentielles. Ce scrutin des européennes est à nouveau marqué par une abstention importante. Tout a été fait pour qu’il en soit ainsi, un gouvernement aux abonnés absents dans cette campagne, des médias relayant l’idée que quoi qu’il arrive l’abstention sera forte, et le FN deviendra la première force politique, et une campagne pour le moins atone. 

Cette abstention qui touche toutes les catégories de la population est d’abord le signe d’un rejet des formes actuelles de la délégation de pouvoir, nos concitoyens considérant que de toute façon, les élus ne tiennent pas compte de leur avis. L’expérience du référendum qui a conduit au rejet du Traité constitutionnel européen aussitôt resservi au congrès et voté par une majorité de parlementaires leur donne en partie raison. 


Notre faiblesse a été à cette occasion de ne pas porter un nouveau projet de constitution européenne basé sur la coopération entre les peuples et non sur le principe de concurrence libre et non faussée. 

Le rejet des politiques en place, à l’échelle européenne et nationale, s’est largement exprimé. Le PS, seul aujourd’hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l’orientation de François Hollande et Manuel Valls. 

Le FN fait un score important y compris dans notre circonscription jusqu’alors préservée. La droite se refait une santé, EELV est en recul par rapport à son score de 2009. Les politiques d’austérité menées depuis plusieurs années provoquent des replis idéologiques et le FN apparait comme un recours aux yeux de nombreux concitoyens. 

Mais relativisons ces résultats. Que représente le score de chacun quand il y a une telle abstention ? 

Dans ce contexte le Font de Gauche conserverait 4 élus, en égalisant ou améliorant légèrement son score de 2009. 

Avec la candidature de Myriam Martin dans l’Ouest, le Front de Gauche a mené une campagne unitaire, dynamique, multipliant les réunions publiques et les rencontres avec les femmes et les hommes de cette grande région marquée comme d’autres par les fermetures d’entreprise, les plans de licenciements, les difficultés économiques et sociales, les dégâts écologiques provoqués notamment par l’agriculture productiviste, mais aussi par les luttes que toutes et tous mènent pour construire d’autres solutions. 

Avec tous les élus soutenus par le Parti de la Gauche Européenne, dont le groupe GUE se renforce au Parlement européen, nous continuerons de mener des luttes pour plus de démocratie, de justice sociale, d’égalité, pour la transition écologique, et pour la coopération entre les peuples européens et les peuples du monde : en commençant par exiger le rejet de la directive européenne des travailleurs détachés, et la fin de l’indépendance de la banque centrale européenne. 

Myriam Martin – Xavier Compain – Sylvie Mamet – Patrice Boutin – Marie Claude Robin – Alain Bergeot Candidats du Front de Gauche dans la circonscription Ouest

* En 2009, la liste Front de Gauche conduite par Jacques Généreux recueillait 114 755 voix, 4,5%. Hier, la liste Front de Gauche, conduite par Myriam Martin, a réuni  141 356 voix, 5,2%. 
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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 13:13

 


Le 25 mai, le peuple va enfin pouvoir dire son mot sur les politiques européennes à l’occasion de l’élection du Parlement européen. C’est un vote essentiel car l’Union européenne est en train d’imposer partout des politiques d’austérité avec des conditions dramatiques pour les populations. Les compétences du Parlement européen couvrent de nombreux domaines, il pourrait même bloquer une directive (une loi européenne) contre l’avis du Conseil européen (qui rassemble les représentants des gouvernements). Si des domaines importants lui échappent, comme par exemple la fiscalité ou la politique monétaire, il élit le président de la Commission européenne, le choix des autres membres de la Commission étant soumis à son approbation, et il peut censurer la Commission qui doit alors démissionner. Il faut élire dans ce Parlement un maximum de députés porteurs d’un autre avenir que l’austérité à perpétuité à l’opposé de ce qui est aujourd’hui défendu par la droite et les partis se réclamant de la social-démocratie. Les députés européens du Front de gauche ont été porteurs dans le Parlement européen, au sein du groupe de la Gauche unie européenne – Gauche verte Nordique (GUE-GVN), de propositions alternatives et sont intervenus en appui aux luttes. 


1. Refusons l’Europe de l’austérité 

Les peuples d'Europe subissent la crise mondiale du capitalisme financiarisé. Le chômage et la pauvreté explosent, en particulier chez les femmes et les jeunes. La stagnation économique s’installe et la déflation menace. Les dogmes ultralibéraux, les traités européens et ceux qui les défendent encore sont lourdement responsables de la crise en Europe. Hélas ils s’enferrent dans les politiques qui ont échoué. En France, François Hollande a trahi ses engagements et ceux qui lui ont fait confiance en 2012. Il est désormais l'allié de Merkel et de la droite européenne, du MEDEF et des marchés. Ces politiques d'austérité font aujourd'hui l'objet d'un rejet massif des peuples. Des millions de femmes et d'hommes se mobilisent contre ces choix qui dégradent leurs conditions de vie et de travail, qui attaquent leurs droits sociaux et politiques. Il faudra que cette colère s'exprime, il faudra que de cette colère puisse émerger un espoir, celui de celles et ceux qui n'ont pas renoncé au changement et au progrès humain. Avec nos bulletins de vote nous avons le devoir de ne pas laisser faire et d’ouvrir un autre chemin. 

2. Refusons une Europe qui bafoue la démocratie 

Les gouvernements n’ont pas cessé de bafouer la souveraineté populaire, tant au niveau national - par exemple en refusant de tenir compte du vote non au Traité constitutionnel européen en 2005 - qu’au niveau européen. Leur objectif est de se mettre à l’abri de de la souveraineté populaire, d’empêcher tout débat démocratique réel et d’exclure le plus possible l’intervention citoyenne dans la sphère économique. Ce processus s’est accéléré récemment avec l’adoption du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro que François Hollande s’est refusé à renégocier malgré sa promesse. Un fédéralisme autoritaire qui tient les peuples le plus possible à distance se met ainsi en place. Notre vote doit le refuser. 

3. Refusons la loi de la finance et le libre échange destructeur 

La résorption de la dette publique sert aujourd’hui de prétexte à mener des politiques d’austérité drastique. Les Etats sont obligés d’emprunter à des banques privées, à des taux qui peuvent aller jusqu’à 8 %, des sommes qu'elles empruntent aujourd’hui à 0,25 % à la Banque centrale européenne (BCE). La dette publique est sous l’emprise des marchés financiers qui peuvent spéculer en toute liberté. Les produits financiers toxiques et les opérations à hauts risques ne sont toujours pas interdits. Le libre-échange généralisé donne tout pouvoir aux firmes transnationales. Il est anti-écologique car il pousse à produire à l'autre bout du monde ce qui peut être produit plus près et à envoyer nos déchets toxiques vers les pays pauvres. Il organise un nivellement général par le bas des normes sociales et environnementales et la concurrence entre les salariés. 

4. Refusons le dumping social et fiscal 

Au lieu de promouvoir la solidarité entre les peuples, l’Europe actuelle est basée sur la concurrence entre les systèmes sociaux et fiscaux. Au nom d’une course sans fin à la compétitivité, le dumping social et fiscal est devenu la règle. Interdisant tout processus d’harmonisation sociale par le haut, les traités européens ne contiennent même pas le principe de non régression sociale qui protégerait les salariés en empêchant qu’un pays se voie imposer des normes européennes inférieures à ses normes nationales. Les inégalités salariales entre les femmes et les hommes s’aggravent, la précarité du travail se développe, les bas salaires tendent à devenir la règle et l’injustice fiscale s’installe pour le plus grand bénéfice des multinationales et des rentiers. 

5. Refusons le grand marché transatlantique 

Le grand marché transatlantique (GMT) est un projet d’accord de libre échange entre l’Union européenne et les États Unis, au service des grandes firmes transnationales. S’il devait être adopté, il destabiliserait nos industries, nos cultures, nos agricultures. Il permettrait l’arrivée en Europe de produits ne répondant pas à nos normes sociales ou environnementales. Le principe du recours à des tribunaux d'arbitrage privés, acté dans le mandat de négociations de la Commission européenne, est inadmissible. Ce mécanisme permettrait par exemple à une entreprise pétrolière de faire condamner la France parce qu’elle refuse l’exploitation des gaz de schiste ! Ce serait une remise en cause insupportable de la souveraineté populaire au profit du capital financier transnational. Il faut rompre avec cette Europe là pour refonder une autre Europe solidaire et démocratique. 

6. Désobéir aux traités européens et prendre des mesures unilatérales coopératives

 Dans la situation actuelle, l’élargissement à 28 Etats membres rend quasiment impossible la modification des traités qui requiert l’unanimité des pays membres. Un seul pays pourrait bloquer tout progrès social ou écologique. Un gouvernement de gauche devrait donc assumer un rapport de force diplomatique, économique et politique pour s'opposer aux projets dangereux, ouvrir le débat sur des propositions alternatives et créer les chocs diplomatiques visant une remise à plat de la construction européenne. Nous essayerons d’obtenir une modification des règles actuelles. Si cela s’avère impossible, il faudra, avec tous les pays qui le souhaiteraient, désobéir aux règles européennes et prendre un certain nombre de mesures unilatérales en expliquant qu’elles ont vocation à être étendues à l’échelle européenne. Il s’agit de mesures unilatérales coopératives, en ce sens qu’elles ne sont dirigées contre aucun pays mais contre une logique économique et politique et que, plus le nombre de pays les adoptant est important, plus leur efficacité grandit. C’est donc au nom d’une autre conception de l’Europe qu’un gouvernement de gauche devrait mettre en œuvre des mesures qui rompent avec la construction actuelle de l’Europe. 

7. Sortir la dette publique de l’emprise des marchés financiers pour relancer l’emploi et la transition écologique 

 Au niveau européen, nous proposons la tenue d'une conférence sur les dettes publiques qui aboutirait à l'annulation d'une grande part des dettes insoutenables des Etats membres. Si cette solution s’avère impossible, faute d’accord des gouvernements des autres pays, un gouvernement de gauche devrait prendre des mesures unilatérales : la dette publique ferait l’objet d’un audit citoyen qui pourrait déboucher sur un rééchelonnement, un moratoire ou une annulation. Au-delà, il faut un changement radical de politique monétaire. Il faut refonder l’euro pour en faire une monnaie au service des peuples. Il est indispensable que la BCE puisse prêter directement aux Etats et aux collectivités territoriales pour financer les éventuels déficits publics nécessaires aux besoins sociaux et à la transition écologique. Si les autres gouvernements s’y opposent, le gouvernement prendrait des mesures unilatérales. 

8. Contrôler la finance et réguler les échanges 

La finance doit être mise au pas. L’impunité, ça suffit ! Les produits financiers doivent être placés sous une surveillance stricte des pouvoirs publics afin qu’ils soient mis au service de la société et non l’inverse. Il faut en finir avec les produits spéculatifs. Les mouvements de capitaux entre l’Union européenne et le reste du monde doivent être contrôlés et réellement taxés. Les conglomérats bancaires doivent être brisés et une stricte séparation instaurée entre les banques de dépôt tournées vers le financement de l’économie et les banques d’affaires intervenant sur les marchés. L’activité de ces dernières doit être strictement encadrée afin qu’elles ne puissent pas perturber le bon fonctionnement de l’économie. Nous proposons la création d'une taxe couvrant toutes les transactions financières. Sans décision européenne, nous appliquerons ces mesures en France. Nous bloquerons tout mouvement de capitaux allant vers un paradis fiscal, y compris au sein de l'UE (Luxembourg, etc.). Loin de la logique patronale de la « compétitivité » qui veut exporter à tout prix, nous favorisons la demande interne. La finalité de la production doit être la satisfaction des besoins. Pour cela, nous appliquerons une taxe kilométrique au niveau national et européen et des visas sociaux et environnementaux aux frontières de l’Union européenne. Ces mesures favoriseront la relocalisation des activités et sont nécessaires au développement de circuit court de production et de consommation. Nous prônons une refondation de la Politique agricole commune (PAC) pour développer une agriculture écologique, paysanne, de proximité. Celle-ci devra favoriser le principe de souveraineté alimentaire. 

9. Engager la transition écologique 

La première nécessité de l’Humanité est la préservation de l’écosystème que nous avons en commun. Elle implique la mise en œuvre d’une planification écologique et impose l’application d’une « règle verte » pour solder la dette écologique. Nouvel outil de pilotage des politiques publiques, cette dernière permettra la transition vers un mode de développement qui ne consomme pas davantage de ressources que ce que la Terre peut renouveler chaque année. Cela implique également la mobilisation de budgets au niveau des pays européens pour accélérer la transition énergétique. Cela passe notamment par le développement accéléré des énergies renouvelables pour diminuer drastiquement les énergies productrices de gaz à effet de serre et un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France et la place du nucléaire qui se terminera par un référendum. L'Europe doit se mobiliser dès maintenant pour la lutte contre le réchauffement climatique et obtenir, à Paris, en 2015, un accord juridiquement contraignant et différencié de réduction des émissions des gaz à effets de serre, concernant tous les grands pays émetteurs, qui limite le réchauffement au plus à 2°C, ainsi que la création des fonds financiers incontournables dédiés à l’accompagnement des pays du Sud, des pays les moins développés et des pays les plus fragilisés dans leur projet de développement. 

10. Agir pour la paix, les droits et l’égalité 

Trop souvent, l’OTAN sert de prétexte pour contourner les décisions de l’ONU et s’affranchir du droit international. Nous prônons la sortie de la France de l'OTAN. Nous refusons le projet de bouclier anti-missile de l'OTAN en Europe. Nous mettrons en échec les accords qui livrent les données personnelles des citoyens européens au gouvernement des Etats-Unis sous couvert de lutte contre le terrorisme. Nous refusons le sort fait aux Rroms, érigés en boucs émissaires. Nous refusons cette Europe forteresse qui conduit à l’accumulation des naufragés et des cadavres à nos frontières. Nous supprimerons les zones de rétention administrative qui sont des zones de non droit. Nous renégocierons les accords de Schengen au profit d’une action résolue en faveur de politiques nouvelles de migrations internationales et de codéveloppement. Nous mobiliserons au niveau européen pour l’abrogation de la « directive de la honte » de 2008 qui banalise et généralise une politique d’internement et d’expulsion des migrants en Europe et refuserons de l’appliquer en France. 

L’Europe doit être laïque et garantir la liberté de conscience. C'est une condition pour garantir l'égalité des citoyennes et des citoyens quelles que soient leurs convictions philosophiques et religieuses. Nous nous prononçons pour une stricte séparation entre les Eglises et les institutions européennes. Nous nous opposerons au statut particulier des Eglises dans le cadre des consultations européennes et à tout financement public d’activité religieuse. 

L'Europe doit être un espace qui garantit l'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines, et qui protège le droit fondamental des femmes de choisir d’avoir un enfant ou non. Le droit européen doit – face à la menace qui plane dans de nombreux pays – garantir l'accès de toutes à l’avortement. 

Nous sommes pour un principe de non régression et d’harmonisation des droits par le haut. Il faut garantir l’égalité professionnelle et salariale et notamment la revalorisation des métiers féminisés. La précarité de l’emploi doit être combattue notamment par l’interdiction du temps partiel imposé. Les services publics assurant l’autonomie des femmes, notamment les services publics de la petite enfance, de la santé et d’aide aux personnes dépendantes, doivent être développés et améliorés. La lutte contre les violences faites aux femmes doit être assortie de moyens financiers suffisants dans un but de prévention et de protection des femmes, et intégrer une véritable politique abolitionniste par rapport à la prostitution. 

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Les peuples ne sont pas restés sans voix face aux politiques d'austérité. Des mouvements puissants se sont développés ces dernières années dans différents pays, ils doivent converger au niveau européen. Les citoyens de Grèce, d’Espagne et du Portugal affrontent courageusement les politiques libérales, alors même que leur gouvernement répond par la répression et la criminalisation des luttes. Ces combats montrent la voie pour unifier les résistances en Europe. Le Front de gauche y est engagé et contribuera à leur renforcement en France et en Europe. 

Voilà pourquoi il est important d’élire le maximum de député-e-s européens du Front de Gauche capables de relayer les luttes, d’alerter sur les dangers et de mobiliser sur des solutions. 

Dans chaque vote Front de gauche aux élections européennes, il y aura la rupture avec cette Union Européenne libérale et, indissociablement, l'idée d’une Europe refondée sur des bases sociale, écologique, démocratique et pacifique, dans le respect de chaque peuple, de chaque nation, de la souveraineté populaire et la solidarité internationale. 

Dans chaque vote Front de gauche, il y aura la sanction de ceux qui nous ont conduit là, le refus du repli nationaliste et xénophobe, et surtout le rassemblement de celles et ceux qui sont prêts à prendre un autre chemin avec les peuples européens, les forces de gauche qui résistent et construisent l'alternative partout en Europe. C'est la démarche de résistance et d'espoir que portera le Front de gauche en France, les listes de la gauche alternative dans les pays européens et Alexis Tsipras, notre candidat commun à la présidence de la Commission européenne.  
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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 20:27

Ci dessous, un article paru sur le site d'Ensemble ! qui présente bien le meeting d'Allonnes le 16 mai. 

 

Après une étape à Angers pour y rencontrer les équipes militantes sur le terrain, Myriam Martin était en meeting vendredi soir à Allonnes, dans la banlieue populaire du Mans, en compagnie de quatre de ses colistiers et d’une « guest star », Alda Sousa, eurodéputée portugaise, membre du Bloc de gauche.

 

C’est Gilles Leproust, maire (PCF) d’Allonnes, dixième de liste, qui a ouvert la réunion devant environ 150 personnes. Il a notamment expliqué pourquoi le conseil municipal de sa commune a voté, à l’unanimité, une motion décrétant Allonnes « hors zone marché transatlantique ». Ce fut ensuite le tour de Marie-Claude Robin, Xavier Compain puis de l’autre local de l’étape, Franck Loiseau (Parti de gauche, Cholet, 14e de liste). Celui-ci est principalement intervenu sur les questions écologiques, relayant le message déjà diffusé la veille à Nantes par Myriam Martin, qui soulignait qu’il fallait « refuser les grands projets inutiles comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes » ou « sortir du nucléaire » ; Franck Loiseau a également repris à son compte et développé les arguments de Xavier Compain sur les questions alimentaires.

 

Alda Sousa, tout juste arrivée du Portugal, est ensuite intervenue pour apporter son soutien aux listes du Front de gauche, à commencer par celle de la circonscription Ouest, ainsi que pour décrire la catastrophique situation que traversent ses compatriotes (voir interview sur le site d’Ensemble). Son intervention fut suivie avec d’autant plus d’attention qu’une importante colonie portugaise réside à Allonnes. Plusieurs de ses compatriotes ont d’ailleurs tenu à discuter avec Alda Sousa en marge du meeting.

 

Après l’avoir remerciée de sa présence et de son appui, Myriam Martin, facilitée dans sa tâche par la police belge elle-même qui, la veille avait procédé à la violente arrestation de près de 300 manifestants contre les négociations du Grand marché transatlantique, a eu beau jeu de critiquer cette Europe décidément antidémocratique qui ne tolère même plus que l’on manifeste contre ses décisions. Le discours de Myriam sur l’Europe sociale n’en prenait que plus de valeur. Elle s’est prononcée pour l’harmonisation fiscale, l’alignement par le haut des droits sociaux. « Et qu’on ne vienne pas nous dire que nous sommes des rêveurs ; l’Union européenne vient elle–même de se déclarer première puissance économique mondiale, devant les Etats-Unis, avec 26% des richesses produites sur cette planète contre 23% de l’autre côté de l’Atlantique (…) Nous, nous voulons développer une Europe non de la finance, mais de la collaboration entre les peuples, sans rapport de domination de quelques-uns sur d’autres ».

 

Bruno Jacer

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 07:03

     Tous les habitants d ela circonscription Ouest ont remarqué cette haie de panneaux électoraux qui décorent nos villes et villages. En effet, 25 listes, pas une de moins, sollicitent les suffrages des électeurs. Depuis quelques jours, 11 panneaux ont été décorés par des affiches. Manifestement, étant donné la simultanéité, le travail a été fait par la même société. De ce fait, on en sait un tout petit peu plus concernant 44% des candidatures. Mais une affiche ne dit pas tout sans parler des panneaux vierges et qui risquent de le rester du fait de l'inpécuniarité des candidats. 

 

     Donc, j'ai essayé de savoir qui est qui. 

 

     Première étape : le site du ministère de l'intérieur qui fournit le nom de toutes les listes, leur couleur politique (avec quelques bizarreries : la liste PS - PRG est considérée comme "Union de la Gauche"...) et de leurs candidats (mais sans leurs fonctions éventuelles)

 

     Seconde étape : aller chercher sur Internet qui se cache derrière certains noms et qui sont les candidats. Soit les sites des listes ; soit les articles critiques. Pas difficile de les trouver ; plus dur de comprendre quelle est la tendance politique réelle de la liste. 

 

     Troisième étape : lire l'article paru dans "Les Nouvelles" du 16 mai. Il présente assez bien les diverses listes (sauf la liste Front de Gauche)

 

     Quelques conclusions

 

     Une moitié des listes se présente pour faire parler d'ellles mais elles n'éditeront ni affiche, ni bulletin de vote voire pas de profession de foi. On peut également soupçonner certains de se présenter dans le seul but de gêner une autre liste ou de récupérer une lutte. Par ailleurs, plusieurs listes qui se présentent apolitiques sont de droite voire d'extrême droite : UPR, Nous Citoyens, La France se Réveille.... Une autre semble d'extrême gauche et est pluitôt centriste... 

 

     Ne tombez donc pas dans le panneau ! Pour ma part, j'ai choisi : je vote pour la liste Front de Gauche dirigée par Myriam Martin. 

 

 

 

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:32
     Une analyse de Raoul-Marc Jennar, spécialiste de l'Union Européenne

 

Il en est qui font campagne pour l’abstention lors du scrutin européen du 25 mai. Examinons leurs raisons. Certains disent : « pourquoi voter pour un Parlement européen (P.E.) qui n’a aucun pouvoir ?» Ce n’est pas exact ; ils devraient s’informer et lire les traités actuellement en vigueur. Ils devraient lire cet excellent petit livre « Le Parlement européen, pour faire quoi ? » dont les auteurs ne peuvent être qualifiés d’européistes (B. Cassen, H.Michel, L. Weber).
On n’argumente pas en travestissant la réalité. 

Reprenons leurs principales critiques : 

- le P.E. n’a pas le pouvoir de proposer. C’est vrai. Mais qu’en est-il de ce pouvoir dans les parlements nationaux ? Quelle est la part réelle de l’initiative parlementaire dans le travail législatif national ? Dérisoire. Depuis le début de l’actuelle législature (depuis le 20 juin 2012), 125 des 157 lois adoptés étaient d’origine gouvernementale, soit près de 80% des textes votés. 

- le P.E . n’est que co-législateur puisque tous les textes législatifs qu’il adopte doivent avoir l’agrément du Conseil des Ministres et de la Commission. C’est vrai. Mais encore une fois qu’en est-il au Parlement français ? Les textes adoptés ne doivent-ils pas, dans les faits, avoir l’accord du gouvernement ? 

Par contre, ce qu’on passe trop souvent sous silence, c’est que le Parlement européen dispose du pouvoir de rejeter les textes proposés. Mais la majorité droite-pseudo gauche de ce Parlement préfère les approuver. Il est extrêmement rare qu’un texte législatif soit rejeté: au cours des trois dernières législatures (en quinze ans donc), seule la directive sur la libéralisation des services portuaires a été rejetée suite à l’intense mobilisation des dockers. Dans tous les autres cas, la majorité droite-PS a accepté les textes proposés. 

Il ne fait aucun doute qu’au regard de l’idéal démocratique qui demeure à appliquer en France, le PE pourrait disposer de pouvoirs plus larges. Mais nous savons que ce sont les gouvernements des Etats qui limitent ces pouvoirs. C’est d’abord aux gouvernements successifs de la France qu’il faut s’en prendre si on veut changer d’Europe. Ils affirment que « ce PE soutient les politiques néo-libérales proposées par la Commission européenne et adoptées par les 28 gouvernements réunis en Conseil des Ministres. » C’est vrai. Et cela prouve que le PE a du pouvoir. Puisqu’il pourrait ne pas les soutenir. 

Mais à qui la faute si les choix sont de droite ?

Pas à l’institution qu’est le PE ! Mais bien aux partis politiques de droite et de la pseudo-gauche qui votent ensemble l’écrasante majorité des textes. Comme l’écrivent très justement les auteurs de cet excellent petit livre intitulé « Le Parlement européen, pour faire quoi ? » c’est à l’alliance des chrétiens-démocrates et des sociaux-démocrates qu’il faut attribuer le caractère néo-libéral des textes adoptés. Et les auteurs de conclure « si le Parlement veut, il peut ». Cette orientation dépend donc avant tout du vote des électeurs. 

Enfin, ils proclament « il faut s’abstenir pour manifester notre rejet de cette Union européenne qui nie la démocratie et la justice sociale parce qu’elle nie la souveraineté des peuples ». Je suis d’accord sur le constat, mais je ne considère pas que ce soit la bonne méthode pour changer d’Europe, ni même pour changer l’UE. En effet, lors du précédent scrutin européen, en 2009, il y a eu, votes blancs et nuls compris, 62, 12% d’abstentions en France. En quoi cela a-t-il changé les choix politiques de l’UMP puis du PS ? En quoi cela a-t-il empêché la majorité PS – EELV de ratifier tel quel le pacte budgétaire Merkel-Sarkozy ? En quoi cela a-t-il modifié les orientations de l’UE ? Quelle révolution cela aurait été si seulement la moitié de ces abstentionnistes en 2009 avait soutenu l’une ou l’autre des listes de la gauche de gauche ! 

Quant à affirmer qu’en délégitimant le Parlement européen par un boycott massif de l’élection « les décisions européennes n’auront plus aucune portée en France », c’est oublier que les décisions européennes sont pour l’essentiel prises avec l’accord des 28 Etats, c’est-à-dire des 28 gouvernements et que ce sont donc aussi des décisions qui engagent le gouvernement français et qui s’appliquent en France. 

De plus, cette année, alors que se négocie le grand marché transatlantique (GMT), nous allons élire les députés européens qui auront à le ratifier, si la négociation aboutit.

Puisque, désormais, le Parlement européen a le pouvoir d’adopter ou de rejeter de tels traités. Il a usé de ce nouveau pouvoir le 4 juillet 2012 en refusant l’ACTA, un traité au contenu liberticide négocié par l’UE dans le plus grand secret. Affirmer, comme les partisans du boycott le prétendent que « le résultat du scrutin n’aura aucun impact » sur l’avenir du GMT, c’est tout simplement se faire les complices des partisans du GMT. 

Il nous est donc possible de choisir des candidats qui sont radicalement et sincèrement opposés à ce projet funeste pour les peuples d’Europe. Et de faire de cette élection un référendum pour ou contre le GMT. 

Je veux ajouter ceci. A côté de ceux qui s’abstiennent, il y a ceux qui ne s’abstiennent pas : les électeurs du FN.

Et ce parti, on l’a vu aux récentes municipales, profite des abstentions pour gagner plus de sièges qu’il en obtiendrait s’il y avait moins d’abstentions. 

S’abstenir aux européennes, cela équivaudra à donner plus encore de députés européens au FN. Et ce choix discréditera la France et n’aura aucune influence sur la nécessité de faire rupture avec les orientations politiques de l’UE et les institutions qui les portent. Parce que ce sera un choix d’extrême-droite. 

S’abstenir est une grave erreur. Une faute politique majeure. Il faut au contraire se mobiliser massivement pour ceux qui ont combattu le traité constitutionnel européen en 2005 au nom des valeurs de gauche et qui sont restés fidèles à ce choix, pour ceux qui au Parlement européen n’ont jamais mêlé leurs voix à la sainte alliance de la droite et des sociaux-démocrates, pour ceux qui rejettent le capitalisme rose comme le capitalisme vert. 

S’abstenir, c’est faire du score du FN l’événement médiatique majeur du scrutin ; voter massivement Front de Gauche, c’est créer l’événement politique et annoncer aux peuples d’Europe, et en particulier au peuple grec martyr de l’UE, qu’un espoir est né en France de remplacer l’UE par une union des peuples d’Europe fondée sur la démocratie, la justice sociale, l’exigence écologique et le respect absolu de la souveraineté populaire. 

Raoul M. Jennar
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 14:19

Tract-FDG-Europeennes.jpg

 

 

 

Pour lire le texte complet (4 pages) cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.europeennes2014-ouest-fdg.fr/wp-content/uploads/2014/05/4-PAGES-Ft-DE-GAUCHE-v3.pdf

 

ET n'oubliez pas : Réunion Publique le 12 mai à Allonnes (20h - salle Jean Carmet)

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 15:22

ÉLECTIONS EUROPÉENNES 25 MAI 2014


Circonscription OUEST


 

MEETING DÉPARTEMENTAL


du

 

FRONT DE GAUCHE


 

VENDREDI 16 MAI


20 h


Salle Jean Carmet


Allonnes


avec : 



Myriam MARTIN (tête de liste ) Ensemble !


Xavier COMPAIN - PCF (n° 2)


Gilles LEPROUST - PCF - Maire d'Allonnes - candidat


Marie-Claude ROBIN - syndicaliste - candidate


Alda SOUSA - eurodéputée Portugal - Bloc de Gauche


 

Pour suivre la campagne : 


http://www.europeennes2014-ouest-fdg.fr/



 

 

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 20:17

     Il y a 2 têtes de liste pour les Européennes dont le nom de famille est Martin. Heureusement, ils ne se présentent pas dans la même circonscription. 

 

     Édouard Martin, le très médiatique militant CFDT de Florange, a accepté de diriger le liste PS dans le Grand Est. Sans doute pour remercier le gouvernement socialiste de ne pas les avoir soutenu dans leur lutte. 

 

     Myriam Martin, elle, est candidate du FDG dans le Grand Ouest. Notre circonscription ! Elle est issue de Ensemble: qui est désormais la 3ème composante du Front de Gauche. Mouvement auquel j'adhère. 

 

     Je saisis l'occasion pour vous rappeler le site de la candidate : http://www.europeennes2014-ouest-fdg.fr/ et pour vous inviter dès maintenant au meeting départemental qui aura lieu le 16 mai à ALLONNES (dont le maire, Gilles Leproust, est sur la liste), salle Jean Carmet

 

     Petite remarque pour finir : Autrefois, les élections européennes avaient lieu à la proportionnelle au niveau NATIONAL. Toute liste obtenant au moins 5% avait, au moins, 4 élus. Depuis une réforme de la droite, le scrutin se fait à la proportionnelle PAR CIRCONSCRIPTIONS (il y en a 7 en métropole + 1 outre-mer) ce qui a pour but de favoriser les listes ayant le plus fort pourcentage. C'est cela la démocratie !!!!

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 09:22

 

     En déplacement dans l'Eure-et-Loir, M. Valls vient d'annoncer une "mesure forte" en faveur des retraités modestes, mesure qui devrait être présenté, en juin, dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives.

Seraient concernéEs les retraitéEs touchant 8 à 900 euros par mois et qui sont au niveau du seuil de pauvreté.


Ce ne sont pas quelques euros de plus qui changeront la situation de toutes les catégories de la population qui font les frais de la politique d'austérité.

 

Ces mesurettes seront mangées par l'augmentation du coût de l'énergie et le montant des loyers.
En effet, comment peut-on vivre dignement en-dessous de 1700 euros par mois !


La vérité, c'est que la pacte de responsabilité, qui doit être voté à l'Assemblée nationale le 29 avril, prévoit des sacrifices importants pour les couches populaires pour distribuer des cadeaux au patronat : 30 milliards en plus pour les patrons sans obligation de création d'emplois, 22 milliards à échéance 2017 en moins dans la poche des salariéEs.
L'augmentation de 7 milliards de la TVA au 1er janvier, c'était pour financer le CICE !


Même fausse mansuétude concernant les fonctionnaires dont le point d'indice est bloqué depuis quatre ans. Une "clause de revoyure" serait prévue au cas où la croissance reviendrait. Ce n'est pas ça qui va compenser la perte de pouvoir d'achat subie.

 

C'est pourquoi, les députés du Front de gauche, le 29 avril, voteront contre l'adoption du pacte de responsabilité.


La politique libérale de F. Hollande et de M. Valls offre un boulevard à la droite qui ne rêve que de réformes structurelles, comme la fin de la durée officielle du travail à 35h, et de coupes dans les dépenses publiques encore plus sévères.

 

Le 12 avril, nous étions plusieurs dizaines de milliers dans la rue pour une alternative à l'austérité.
Très vite donnons une suite à cette belle manifestation unitaire pour faire grandir l'alternative sociale, démocratique, écologique et féministe.


Le 25 mai, à l'occasion des élections européennes, il faut battre dans les urnes tous les partisans de la politique d'austérité en votant pour la liste du Front de gauche.

 

Déclaration de Myriam MARTIN - Tete de liste du Front de gauche dans l'Ouest - Le 24 avril 2014.

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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