Évidemment cette prétention est fausse. Voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/05/independance-syndicale.html et http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/04/la-cfdt-ne-fait-pas-de-politique.html
Et quand il s'agit de l'Union Européenne, tout est permis. On se souvient qu'en 2005 la CFDT fit campagne pour le oui au référendum à la place d'un P.S. divisé et peu combatif. Et quitte à inviter un responsable P.S. à une réunion d'information syndicale dans la Sarthe. Celui-ci, que je n'avais jamais vu auparavant (mais qui semblait me connaître), fut fort désagréable : alors que je présentais une question de notre syndicat, il me tutoya et ridiculisa notre questionnement ce qui fit plaisir à la camarade qui était avec moi. Je ne vous dirai pas qui est ce personnage mais il est assez connu par chez nous.
Cette fois-ci, j'ai du relire le texte tant cela semblait incroyable : la CFDT et la CFTC s'unissent avec les dirigeants des 3 organisations patronales sur le thème "L'Europe que nous voulons" (tribune parue dans "le Monde" du 30 avril). A priori, on peut se demander quels intérêts communs peuvent avoir des représentants des travailleurs et des représentants du patronat. Apparemment, les stratèges cédétistes ont trouvé et nous pondent un texte très consensuel mais totalement creux car on ne nous dit pas comment parvenir à la société idéale qui est décrite. D'où la question : quel est l'objet de ce texte ? Soutenir Macron ? Donner un signe de l'opposition à Le Pen ou à Mélenchon ? On souhaiterait savoir. Espérons qu'il se trouvera quand même au moins un adhérent pour relayer ces interrogations.