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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 16:59

     L'élection présidentielle structure la vie politique française. Ce qui n'est pas un gage de démocratie car les espoirs de changement reposent sur un seul homme. Situation aggravée par l'institution du quinquennat et l'inversion du calendrier : la durée du mandat des députés est la même que celle du mandat présidentiel ; les élections législatives ayant lieu après les présidentielles, elles jouent un rôle secondaire (et les députés par la même occasion). Sans oublier qu'il ne s'agit pas seulement pour les divers protagonistes de faire des voix et d'obtenir des députés mais d'être un des deux qualifiés au second tour.

 

     La préparation des élections de 2017 offre un triste tableau. 

 

     En effet, presque tous les candidats de 2012 se préparent à être concourir, à nouveau en 2017. Il paraît que les Français veulent le changement : ils sont servis. 

 

     Hollande souhaite se représenter malgré son bilan calamiteux. Sarkozy va tout faire pour être choisi comme candidat de la droite ; on peut lui faire confiance pour user de tous les moyens (mais pas pour changer par rapport au septennat 2007 - 2012). La fille Le Pen sera encore candidate et espère bien se retrouver dans le sprint final. Mélenchon appelle à suivre son panache rouge sur la base d'une dénonciation des partis et d'un programme aux relents nationalistes inquiétants (j'y reviendrai). Bayrou sera candidat si Sarkozy l'est mais il a peu de chance de finir dans le carré de tête. Dupont-Aignan, Poutou et Arthaud sont dans les starting blocks. Seule Eva Joly a renoncé. 

 

     Qui peut déranger le bal des prétendants ?

 

     Au sein de la droite, Juppé est plus policé et plus rassembleur mais il serait naïf de croire qu'il appliquerait une politique différente de celle de Sarkozy. 

 

     Macron piaffe d'impatience et a de forts soutiens au sein du patronat. Il incarne la jeunesse, du moins celle des beaux quartiers. Ceci dit, s'il se présente, il gênera surtout la droite et pourrait, par ricochet, qualifier Hollande. 

 

     Et à gauche ? Hollande est totalement discrédité mais aucun candidat n'adopte une posture de rassemblement visant à disputer au président l'hégémonie à gauche et à obtenir la victoire. Comme si tout un chacun considérait que le second tour sera disputé entre la droite et Le Pen et qu'il fallait préparer l'après. Ce qui est franchement suicidaire. 

     

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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