Je suis allé m'informer sur son blog et ses pages facebook. Chou blanc ! On ne trouve pas son opinion sur le sujet. Par contre, sur facebook, j'ai déniché :
- Un plaidoyer d'un député hollandophile qui détourne le slogan socialiste "la droite s'agite, la gauche agit" en "la gauche réelle agit, la gauche radicale s'agite". Je ne vous le publie pas d'autant qu'il ne parle pas du sujet. Et qui plus est, je viens de m'apercevoir que c'était le m^me que texte d'une tribune de Rebsamen (ancien ministre) parue dans "Le Monde" !
- Un entretien entre Olivier Mazerolle et Bruno Le Roux, président du groupe des élus socialistes à l'Assemblée. On peut donc supposer que Mme Tolmont partage cet argumentaire. Et, pourtant, celui-ci est ahurissant.
Réforme du travail : "Je redoute les postures", dit Bruno Le Roux
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale veut d'abord dialoguer avant de polémiquer sur la prochaine réforme du travail, bientôt étudiée par les parlementaires.
Il reprend le mot à la mode dans le langage du PS : "posture". Pour ceux qui ne sont pas "solférinologues", je précise que ce mot signifie pour lui que la personne qui prend une posture est quelqu'un qui critique pour le plaisir de critiquer ou pour se faire valoir mais qui n'a rien à dire de sérieux. Toute personne de gauche qui n'est pas "hollandolâtre" prend une "posture".
Après avoir ainsi déconsidéré toute critique, le député socialiste explique qu'il ne s'agit que d'un pré-projet qui a vocation ù être discuté. Bien sauf qu'il se contredit immédiatement en expliquant que le projet de loi sera adopté le 9 mars en conseil des ministres. Or un projet de loi est l'étape quasi ultime avant les débats parlementaires (entre-temps, le texte est étudié par le Conseil d'État). M. Le Roux se moque du monde. D'autant plus que le Premier Ministre évoque le 49-3 qui veut dire adoption sans débat au Parlement. Et je rappelle que Hollande a fait voter une loi qui oblige le gouvernement à soumettre un projet aux "partenaires sociaux" avant de rédiger le texte proposé aux députés et sénateurs. Loi violée allègrement dans ce cas précis.
Le chef des députés socialistes prétend que cette loi permettra de lutter contre le chômage ce dont beaucoup doutent. De toute façon, il n'apporte aucune démonstration si ce n'est l'invocation à la "réforme" ; mot désormais capté par le vocabulaire de droite pour définir un recul social.
Le pompon c'est quand il explique qu'il aime discuter avec les patrons. Pourquoi pas MAIS il ne parle pas des salariés.
Heureusement que le journaliste précise que le député se prétend "socialiste" car on pourrait confondre avec un élu de droite.